[PRESSE]. [MULTIMEDIA]. [ANNÉES 1960].

 

LE POIDS DES MOTS,
LE CHOC DES PHOTOS
ET LE PLAISIR DU SON

UNE EXPÉRIENCE MULTIMÉDIA ORIGINALE
AU COEUR DES TRENTE GLORIEUSES

 

 

[PRESSE – MULTIMEDIA].

Sonorama. Le Magazine sonore. [Collection complète de 43 numéros (y compris l’introuvable n°0)] – Cuisinorama. Raymond Oliver confie à Catherine Langeais les secrets de la bonne cuisine. [seul numéro paru] – Théatrorama, [Collection complète des 3 numéros parus].

 

Paris, Sonopresse, 1958-1962.

47 volumes in-8 (186 x 189 mm), dos spiralés de plastique souple (Flexido) ou de métal, couvertures imprimées et illustrées de reproduction photographiques en couleurs et plastifiées, étui chemise de toile noire, dos carré, titre à la chinoise poussé à l’oeser de couleurs primaires sur papier noir, reproductions de certaines couvertures sur le premier plat.

4 500 €

EXCEPTIONNELLE ET RARISSIME COLLECTION COMPLÈTE (Y COMPRIS DE L’INTROUVABLE N° 0 ET DE TOUS LES SUPPLÉMENTS PARUS) DE CETTE INNOVATION MULTIMÉDIA DES ANNÉES 1960.

LE MAGAZINE SONORE, DIT « LE MAGAZINE À TROU ».

C’est en juillet 1958, la Société d’applications industrielles plastiques-Disques Vega (SAIP-Vega) dépose un brevet d’invention pour « une publication perforée mixte, imprimée et sonore ». Ce brevet fait suite à la mise au point d’un procédé de pressage en série, dans un ruban de vinyl continu, de disques souples, incassables, légers et de l’épaisseur d’une feuille de papier. Au confluent de l’édition, de l’industrie du disque et de la radio, Ithier de Roquemaurel (Hachette), Jean Bonfanti (Vega) et Louis Merlin (Europe 1) décident alors de fonder une société de presse qui éditerait des produits combinant les qualités physiques de ce nouveau support sonore à l’information écrite et photographique classique : la société Sonopresse.

Très vite, un projet voit le jour : Sonorama. Le magazine sonore. Dès septembre 1958, une maquette promotionnelle est diffusée auprès d’annonceurs potentiels et, en octobre, le premier numéro paraît. Magazine mensuel d’actualités générales, autant politiques que culturelles, luxueusement illustré, sa particularité principale tient à la présence, encarté dans la double page de chaque article, de disques souples (17 cm, 33T) qui en donnent l’illustration sonore. Le dos souple et spiralé des numéros permet de présenter les disques sur le tourne-disque sans avoir à les démonter, et la perforation centrale qui traverse l’ensemble des feuillets est prévue pour se fixer sur l’ergot axial de la platine. Son cœur de cible marketing semble avoir été une clientèle aisée et principalement féminine, d’où prix très élevé pour l’époque et la part très importante dédiée à la publicité cosmétique.

Après le n° 42, de juillet-août 1962, la parution de Sonorama dut être interrompue en raison de son prix de vente trop élevé, mettant ainsi fin à une aventure éditoriale sans équivalent à l’époque.

PRÉCIEUSE ARCHIVE DE LA SOCIÉTE FRANÇAISE AU TOURNANT DES ANNEES 1960.

Le contenu de chaque numéro se partage entre informations politiques, générales et culturelles en fonction de l’actualité, sous la forme de reportages, d’entretiens et de chroniques. Des écrivains en renom, tels Jean Cocteau, Louise de Vilmorin ou encore Pierre Mac Orlan, offrent leur concours écrit et, bien sûr, oral. Une place importante est également dévolue aux vedettes de la chanson. L’une des grandes originalités de Sonorama est d’ailleurs, outre le matériel sonore qu’il emprunte au fonds d’Europe 1, de faire procéder à ses propres enregistrements originaux.

Un ensemble complet de l’introuvable n° 0 et de tous les suppléments.

Aux 43 numéros (42 numéros mensuels + un n° 15 bis, doublant celui de janvier 1960) qui constituent la série complète proprement dite, notre ensemble offre le précieux intérêt d’adjoindre :

– le très rare n°0, diffusé en septembre 1958 auprès de partenaires potentiels. Semblable aux numéros à venir, cette maquette promotionnelle présente cependant, au verso de chacun des feuillets, une page sur laquelle on peut lire «  à partir du n° 1 (pour paraître le 25 septembre), cet emplacement devient disponible pour votre publicité  ». En outre, il est précisé que ce numéro ne doit ni être communiqué, ni diffuser publiquement, ni faire l’objet de commerce. Chacun exemplaire de cette maquette est numéroté ; le nôtre porte le n° 120, d’un tirage non spécifié ;

– les 3 seuls suppléments théâtraux séparés parus, intitulés Théatrorama n° 1, 2 et 3,  compléments respectifs des n° 19, 22 et 25 de Sonorama. Chacun de ces numéros de Théatrorama est consacré à une œuvre dramatique présentée par des photographies, des anecdotes et l’enregistrement d’une version réduite : La Conspiration de l’Hurluberlu de Jean Anouilh, avec Paul Meurisse dans le rôle titre ; Château en Sicile de Françoise Sagan – les débuts de Claude Rich ! – et La Petite Hutte d’André Roussin, avec Fernand Graney et Suzanne Flon. Ces suppléments cessèrent après décembre 1960 ; et

– le seul numéro paru de Cuisinorama (Paris, Sonopresse, printemps 1959). Conçu à l’identique de Sonorama, mais prévu pour être trimestriel, Cuisinorama, dirigé par le chef Raymond Oliver, se proposait s’instruire les cuisinières par la photographie et par le son. Il ne connut qu’un seul et unique numéro.

Remarquable réunion, à l’état de neuf, de ce magazine de conception avant-gardiste, émouvant témoignage sur la société française du début des années 60. Introuvable complet et dans cette condition.

 

Bourguignon (J.), Dossier spécial sonorama, sur http://www.jamais203promotion.org.

 

 

 

 

 

 

 

4 500 

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